– Women Deliver : Equipop salue un plaidoyer inébranlable pour les femmes et les filles
Women Deliver, conférence internationale dédiée aux femmes et aux filles, s’est tenue du 16 au 19 mai à Copenhague. Plus de 5700 acteurs du changements : représentants politiques, avocats, journalistes, chercheurs, entrepreneurs, acteurs de la société civile et jeunes étaient présents afin de faire progresser les droits et la santé sexuels et reproductifs des femmes et des filles à l’horizon 2030.
Si les objectifs du millénaire pour le développement ont permis des avancées non négligeables pour les pays en développement, Katja Iversen, directrice de Women Deliver a rappelé que si la mortalité maternelle a diminué de 45% dans le monde entre 1990 et 2015, cette diminution est aujourd’hui en stagnation. Pour de nombreuses femmes et filles dans le monde, l’accès à leurs droits et santé sexuels et reproductifs est loin d’être une réalité.
Les droits et la santé sexuels et reproductifs étaient donc au coeur de nombreuses sessions plénières et de sessions parallèles avec un état de l’importance d’une éducation à la sexualité de qualité, notamment auprès des jeunes. A noter également que pour la première fois au sein de cette conférence, l’avortement sur et légal a fait l’objet d’une session plénière.
L’occasion de cette édition a été saisie pour le lancement officier de la campagne “Deliver for Good”. Incitant l’ensemble des acteurs de changements à se mobiliser en faveur des femmes et des filles, cette campagne transversale vise à assurer la prise en compte du genre et la réduction des inégalités dans la mise en oeuvre des Objectifs de développement durable (ODD).
Equipop salue la présence de nombreux jeunes lors de cette conférence : marque d’un intérêt certain pour cette partie importante de la population mondiale, ils étaient bien souvent représentés dans les panels.
Nous déplorons néanmoins la faible représentation d’Afrique de l’Ouest Francophone. Si les sessions plénières étaient traduites en français, seulement quelques sessions parallèles étaient en français, ne permettant pas aux francophones de profiter pleinement de la richesse des échanges.