DSSR

De l’empouvoirement à une place effective dans les instances de décisions 

Entre 2021 et 2024, 90 jeunes femmes appelées auditrices ont interpellé les autorités sanitaires dans leurs districts respectifs, (Burkina Faso : Koudougou, Réo, Koupéla, Tenkodogo, Sénégal : Mbour et Matam) , pour demander l’amélioration des services de santé sexuelle et reproductive et une participations active et effective des jeunes dans les instances de décisions sur la santé. 

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– Conférence à Genève : face au backlash, renforcer les alliances pour un agenda féministe global

Mardi 21 novembre 2023, Equipop a organisé une conférence à Genève sur le thème « Face au backlash : Promouvoir les droits et la santé sexuels et reproductifs dans les espaces multilatéraux » en partenariat avec la Fondation Rosa Luxembourg et Sexual Rights Initiative. L’événement a accueilli une centaine de participant·e·s, en ligne et sur place, preuve d’un fort intérêt pour cet enjeu. Les discussions entre les panélistes d’horizons variés ont permis de dégager des pistes d’action, à travers notamment la création d’alliances multi-actrices et acteurs pour contrer le backlash sous toutes ses formes et dans toutes les instances multilatérales. 

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Des dialogues pour transformer Les idées reçues sur les DSSRAJ au Burkina Faso et au Sénégal

Suite aux restitutions des résultats des audits sociaux menées par les auditrices du projet Jeunes en vigie (JEV), des mobilisations communautaires et politiques ont eu lieu dans les 6 districts du projet entre août et octobre 2023. Aujourd’hui encore, les questions de non jugements, d’accueil bienveillant, de soins adaptés aux jeunes, de formations des prestataires de santé… restent préoccupantes dans les deux pays. LIRE LA SUITE

– Des dialogues transformateurs pour empouvoirer les femmes et les jeunes filles en Guinée

La question des violences faites aux femmes et filles reste préoccupante en Guinée ; tant elles n’ont pas le droit de bénéficier de la planification familiale et de disposer de leurs corps ! Les jeunes filles et femmes sont formées principalement pour servir leurs maris au détriment de leur bien-être. Face à ces inégalités, la Convergence pour le développement durable (CODD) a mis en œuvre un « projet d’animation des dialogues constructifs en VBG/DSSR ». Ce projet a consisté à identifier et former des jeunes filles et femmes issues de groupements dans une commune de Conakry (Matoto) afin d’animer des conversations transformatrices et insuffler des changements de comportements ; une initiative soutenue par le Projet Féministes en Action avec le soutien de l’Agence Française de Développement.

Par elles et pour elles

 

Matoto est l’une des communes les plus peuplées de Conakry où beaucoup de violences faites aux femmes et filles sont enregistrées. Pour mener à bien le projet, dix groupements de femmes et jeunes filles ont été identifiés avec l’appui de l’autorité communale. 

Après identification, chaque groupement a été amené à sélectionner deux jeunes filles/femmes selon des critères de dynamisme, d’engagement et de connaissances sur les thématiques des violences basées sur le genre (VBG), des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour participer à la formation et animer des conversations transformatrices avec leurs pairs.

L’objectif est d’amener les jeunes filles et femmes, à travers un dispositif communautaire, à insuffler elles-mêmes des changements de comportements en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans leurs milieux. Cette approche permet de favoriser l’autonomie des filles et femmes dans la prise de décisions en lien avec leurs droits sexuels et reproductifs et contre les violences faites aux femmes. Le dispositif communautaire a consisté à animer périodiquement des dialogues transformateurs dans la commune de Matoto.

Des binômes femmes et jeunes filles en action pour faire libérer la parole

 

Les vingt jeunes filles et femmes issues des dix groupements ont été formées par deux spécialistes sur les VBG, les DSSR, les techniques de communication, l’organisation des séances de conversation transformatrices, la collecte d’informations. 

Lors de la formation, les participantes ont été mises en binôme. Chaque binôme a présenté un plan de travail d’animation des dialogues transformateurs. A la suite, les binômes ont été déployés dans différents quartiers de la commune de Matoto avec l’appui de deux superviseurs pour animer les conversations transformatrices. Au total 30 séances ont été réalisées avec 533 personnes touchées, 65 cas de VBG signalés et 86 personnes référées à la clinique de l’AGBEF et à la BlueEcoute de Kaloum. 

Grâce à ces conversations et aussi à l’appui de l’Office de protection genre, enfance et mœurs (OPROGEM), des changements ont pu être observés.

– Retour de Women Deliver 2023 : ne rien céder aux mouvements anti-droits

Les espaces mondiaux qui rassemblent les féministes sont nécessaires pour créer des liens entre activistes et renforcer leur capacité collective à promouvoir l’égalité de genre, dans un climat de confiance et sur la base de valeurs communes. Il était donc important pour Equipop de se rendre à Women Deliver, l’un des plus grands rassemblements du monde pour les droits des femmes et l’égalité de genre et un rendez-vous de ralliement vibrant pour les mouvements féministes de tous les continents. 

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– SOLIDAYS 2023, MISSION POSSIBLE : HACKER LE PATRIARCAT

Cette année encore Equipop tenait un stand au festival de musique Solidays à Paris, organisé par l’association Solidarité Sida les 23, 24 et 25 juin. Equipop et son groupe de jeunes bénévoles parisien·ne·s, l’Equipe Hope ont eu une présence remarquée au Village Solidarité en proposant un stand innovant, engagé et interactif, l’occasion de sensibiliser plus de 1000 jeunes et de mobiliser 130 nouveaux·elles bénévoles. Au cours de ces trois jours, les festivalier·e·s ont eu pour mission de « hacker le patriarcat » en participant à diverses activités permettant la découverte des messages, actions et valeurs d’Equipop.LIRE LA SUITE

– Les caravanes féministes de causeries communautaires : rencontres avec Ramatoulaye et Irad

Depuis près d’un an, les militantes féministes de 8 pays d’Afrique de l’ouest, engagées avec Equipop dans le cadre du projet “Jeunes Féministes en Afrique de l’ouest”, sillonnent les routes de leurs pays. Elles partent à la rencontre des femmes et des filles en zones rurales pour écouter leurs préoccupations, difficultés, priorités et besoins spécifiques en termes de droits. Ce sont les caravanes féministes de causerie communautaires. Cette semaine, Equipop vous emmène à  la rencontre de deux de ces militantes : Ramatoulaye et Irad ! 

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– Les féministes prennent la route : les caravanes de causerie communautaire

C’est en écoutant les premières concernées qu’on peut comprendre les oppressions auxquelles elles font face. Cette approche, les militantes féministes engagées avec Equipop dans le cadre du projet “Jeunes Féministes en Afrique de l’ouest” l’ont bien comprise. Depuis près d’un an, elles partent à la rencontre des femmes et des filles en zones rurales pour écouter leurs préoccupations, difficultés, priorités et besoins spécifiques en termes de droits. Equipop présente les caravanes féministes de causerie communautaires !

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– Faire des règles un sujet de santé, d’éducation et d’égalité !

Chaque jour, 300 millions de femmes dans le monde ont leurs règles. Pourtant, les règles sont souvent entourées de silence et de honte dans les familles et bénéficient de peu d’investissement public. A l’occasion du 28 mai, journée mondiale de l’hygiène menstruelle, rappelons que les règles sont un sujet d’éducation, de droits et de santé !

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