En mai 2021, le Collectif Générations Féministes, dont fait partie Equipop, a lancé, en partenariat avec #NousToutes, la campagne mondiale #StopTalkingStartFunding contre les VBG. Retour sur la mobilisation.
Interview d’Agathe Blanc, chargée de programme à l’AFJCI (Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire) et porte-parole d’Alliance Droits et Santé dans la coalition DSSR du Forum Génération Egalité.
Equipop plaide pour l’adoption de politiques publiques féministes aux niveaux national et international. Dans cette optique, Equipop a milité pour que le Forum Génération Égalité (FGE) aboutisse à des engagements financiers ambitieux, notamment en faveur des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR), de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), du soutien aux associations féministes dans le monde et de la participation des jeunes aux processus de décision. La stratégie d’Equipop était, dans le même temps, d’avoir des échanges bilatéraux avec les Etats et les institutions à différents échelons politiques, ainsi que de tenir des discussions publiques avec eux afin de susciter des engagements significatifs.
40 milliards de dollars pour l’égalité, au total, ont été annoncés à Paris début juillet 2021, dont 23 milliards de la part des États. Ce chiffre agrégé, impressionnant sur le papier, restera une abstraction si chaque engagement individuel ne se concrétise pas.
Equipop et le collectif Droits humains pour tou·te·s s’associent à l’occasion de la Journée internationale des droits humains, le 10 décembre 2021. Nous organisons un dialogue digital, de 17h à 18h30, entre des représentant·e·s d’institutions diverses afin de faciliter la bascule vers l’utilisation d’un langage non-discriminant. Nous prendrons en prenant pour exemple particulièrement significatif l’abandon du terme « droits de l’Homme » au profit de l’emploi de « droits humains ».LIRE LA SUITE
Ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, les associations sont unanimes : la pandémie de COVID19 met en péril les progrès accomplis en matière de lutte contre le VIH/sida, notamment en termes de dépistage. Dans le même temps, cette crise aggrave les inégalités et les violences liées au genre. Tous ces enjeux sont intrinsèquement liés. Il est donc plus important que jamais de faire converger les agendas, à travers une approche féministe.
Comme chaque année dans le monde depuis plus de vingt ans, associations et réseaux féministes vont se mobiliser fin novembre pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. En France, la manifestation aura une importance particulière, à cinq mois de l’élection présidentielle, et alors que plus de 100 féminicides ont déjà été commis en 2021.Voici pourquoi Equipop, signataire de l’appel de #NousToutes, ira manifester cette année encore.
La campagne #JeVeuxSavoir – lancée en mars 2019 par les membres du réseau Alliance Droits et Santé avec l’accompagnement d’Equipop – a œuvré à ouvrir un dialogue citoyen et politique sur l’Éducation Complète à la Sexualité (ECS) des jeunes en Afrique de l’Ouest. Elle a permis de toucher plus de 9 millions de personnes en ligne et de déconstruire les idées reçues autour d’une thématique souvent taboue et sensible : l’information des jeunes sur leurs droits et leur santé sexuels et reproductifs.
Il faut rester mobilisé·e·s en soutien aux femmes et activistes afghanes
Plusieurs pays européens, dont la France, ont prévu de mettre fin à leurs opérations d’évacuation de Kaboul, suite à la confirmation du retrait des troupes américaines le 31 août. “Que se passera-t-il quand le monde détournera le regard ?” demande Pashtana Durrani, une institutrice afghane qui milite pour l’éducation des filles. La communauté internationale, et en particulier les pays qui comme la France portent une diplomatie féministe, doivent faire en sorte que les regards ne se détournent pas. La protection et le soutien aux activistes afghanes, et dans le monde, doivent être une priorité et le rester. LIRE LA SUITE
Du 22 au 24 Juillet dernier, à Koudougou, cinq parlementaires burkinabè ont suivi une formation sur les politiques, programmes, engagements et instruments juridiques en Droits et Santé Sexuels et Reproductifs et Planification Familiale (DSSR/PF). L’objectif de cette formation était de rendre plus opérationnel·le·s ces élu·e·s dans leur propres interpellations des autorités et décideur·euse·s, lors des sessions parlementaires, à travers la veille et le suivi de l’action gouvernementale.