Ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, les associations sont unanimes : la pandémie de COVID19 met en péril les progrès accomplis en matière de lutte contre le VIH/sida, notamment en termes de dépistage. Dans le même temps, cette crise aggrave les inégalités et les violences liées au genre. Tous ces enjeux sont intrinsèquement liés. Il est donc plus important que jamais de faire converger les agendas, à travers une approche féministe.
Comme chaque année dans le monde depuis plus de vingt ans, associations et réseaux féministes vont se mobiliser fin novembre pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. En France, la manifestation aura une importance particulière, à cinq mois de l’élection présidentielle, et alors que plus de 100 féminicides ont déjà été commis en 2021.Voici pourquoi Equipop, signataire de l’appel de #NousToutes, ira manifester cette année encore.
La campagne #JeVeuxSavoir – lancée en mars 2019 par les membres du réseau Alliance Droits et Santé avec l’accompagnement d’Equipop – a œuvré à ouvrir un dialogue citoyen et politique sur l’Éducation Complète à la Sexualité (ECS) des jeunes en Afrique de l’Ouest. Elle a permis de toucher plus de 9 millions de personnes en ligne et de déconstruire les idées reçues autour d’une thématique souvent taboue et sensible : l’information des jeunes sur leurs droits et leur santé sexuels et reproductifs.
15 jeunes Nigériennes, appelées “filles expertes”, ont porté le projet “La voix des jeunes filles” pour la déconstruction des mythes et préjugés sur la conjugalité, la natalité et la taille de la famille au Niger. Qui sont-elles et comment font-elles face aux réticences socio-culturelles qui entourent ces questions ? Des témoignages parlants, qui soulignent l’importance d’impliquer les jeunes femmes à tous les niveaux des projets qui les concernent.