TRIBUNE – Les chiffres d’ONUSIDA sont alarmants : toutes les deux minutes dans le monde, une adolescente ou une jeune femme supplémentaire a été infectée par le VIH/sida. Et en Afrique subsaharienne, en 2021, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont trois fois plus susceptibles de contracter le VIH que les jeunes hommes du même âge. Experte en plaidoyer pour l’association féministe Equipop, Lucie Daniel s’interroge sur les effets de l’attentisme des instances internationales à mener une lutte féministe contre le VIH/sida.
Comme annoncé, des audits sociaux ont été réalisés au Sénégal et au Burkina Faso. Mis en œuvre depuis mars 2020, le projet Jeunes en Vigie a permis aux auditrices du projet de toucher du doigt les contraintes des jeunes et adolescent·e·s dans l’accès aux soins de santé de qualité et adaptés à leurs besoins. C’est aussi une occasion pour elles, lors des audits de sensibiliser les prestataires de santé sur les droits des jeunes en matière de Droits et Santé Sexuels et Reproductifs (DSSR) et aux 3 pandémies (VIH, Tuberculose et paludisme).
La démocratie sanitaire, selon moi, c’est l’implication de toutes les structures, toutes les composantes de la société, dans la gestion et dans la prise de décision et dans l’utilisation des services de santé. Ce qui veut dire qu’on implique tout le monde, aussi bien le communautaire, les jeunes, les leaders religieux, les acteur·trice·s de la société civile, tout ce monde là pour pouvoir aider à l’utilisation des services de santé.
En mai dernier, Mounia El Kotni était l’invitée du cycle Féminismes et Santé d’Equipop, une rencontre autour du manuel féministe “Notre corps, nous-mêmes”, qui s’appuie sur de nombreux témoignages, afin d’évoquer des sujets inhérents à la vie des femmes et à leur santé.
Après les confinements successifs entraînés par la crise du COVID-19, les mouvements féministes ouest africains ont eu plus que jamais besoin d’être de nouveau ensemble, de se rencontrer, de se retrouver.
Au Niger, Equipop s’engage avec les Jeunes Leaders pour le Plaidoyer dans leur campagne de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en milieu scolaire. Rejoignez-nous !
L’Assemblée Générale des Nations Unies, qui s’est tenue du 13 au 27 septembre 2022, était l’occasion de porter le concept de politique étrangère féministe. Si le sujet a été mis en avant dans des événements parallèles, il a été très peu présent dans les discours en plénière. Il s’agira de faire vivre les débats et réflexions conduites cette année pour que la dynamique se propage au sein de l’ONU et de ses États membres.LIRE LA SUITE
Bréhima Ballo est chargé de programmes à l’AMSOPT-Mali (association malienne pour le suivi et l’orientation des pratiques traditionnelles). Il a porté le processus de labellisation de son organisation pour lui permettre d’atteindre le niveau 2. LIRE LA SUITE
L’actualité internationale, notamment aux États-Unis, a montré combien les avancées en matière de droits humains, et notamment de droits des femmes, sont fragiles. La révocation de l’arrêt Roe V. Wade vient marquer une victoire pour les mouvements conservateurs anti-droits. Leur influence se développe à travers le globe et toutes les militantes féministes sont aujourd’hui confronté·e·s à leurs actions coordonnées. Les résistances collectives s’organisent !
La conférence internationale AIDS 2022 s’ouvre à Montréal vendredi 29 juillet. Très attendue par les activistes du monde entier, elle a lieu dans un contexte d’érosion des progrès en matière de lutte contre le VIH/sida. Equipop est sur place pour joindre sa voix à celles des activistes et pour interpeller les Etats et les organisations internationales sur la nécessité de faire converger les agendas féministes et de lutte contre le VIH/sida.