Equipop

Nos actualités

– Carnet de terrain : retours d’Equipop sur le camp d’été SANSAS

Durant 10 jours, s’est déroulé à Mboro au Sénégal, un camp d’été organisé par RAES et Jeunesse & Développement dans le cadre du Projet Sansas. 70 jeunes et adolescent·e·s engagé·e·s dans ce projet ont pu partager, s’exprimer et co-construire des contenus sur leurs droits et leur santé. Equipop, impliquée depuis le démarrage de Sansas a contribué à l’animation de ce camp, notamment pour échanger avec les jeunes sur leurs droits et santé reproductifs et amplifier leur voix pour les faire respecter.

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Vers une construction plus féministe de la paix

“Empouvoirer et connecter les femmes et les jeunes pour impulser l’agenda Femmes, Paix et Sécurité en Afrique de l’ouest” – Dans un monde où croissent les crises diverses, les conflits et les menaces à la paix et à la sécurité des personnes en général et des filles et femmes en particulier, la Journée Internationale de la Paix nous offre l’occasion de rappeler l’inéluctabilité de la paix, pour réaliser les ODD à l’horizon 2030 dans un monde juste, équitable et durable. LIRE LA SUITE

Jeunes en Vigie – Des auditrices en mouvement pour mobiliser et interpeller

À travers une approche inclusive et transformative qui met les auditrices des districts d’intervention au cœur de l’action, le projet Jeunes en vigie* vise à renforcer l’accès des adolescent·e·s et jeunes à des services de santé de qualité, intégrés et adaptés à leurs besoins et contraintes spécifiques, tout en respectant leurs droits.

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– Au Sénégal, ABOYA mobilise pour une meilleure protection des femmes et jeunes filles infectées et affectées par le VIH

L’association des femmes et filles infectées et affectées par le VIH, And Bokk Yaakaar (ABOYA) s’emploie à mettre en place un cadre de concertation pour un environnement favorable pour les jeunes filles infectées et affectées par le VIH. Avec le concours de l’AFD à travers le projet Féministes en Action, ABOYA a mis en œuvre des activités de renforcement de capacités et de plaidoyer dans trois régions du Sénégal ; Dakar, Saint-Louis, Ziguinchor. Prévu pour dix-huit mois, ce projet vise à amener les leaders d’opinion à mieux prendre en compte les problèmes des jeunes filles et des femmes sur les questions de violence et de stigmatisation et à créer un environnement favorable où elles ne subissent plus d’actes de violence.

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– Tolérance zéro à Abomey-Calavi

À Abomey-Calavi, les Jeunes Filles Actrices de Développement (JFAD) déroulent le projet « We go for change » pour faire face à la recrudescence des cas de violences basées sur le genre (VBG). Ce projet financé par Féministes en Action, vise à répondre aux problèmes auxquels doivent faire face les femmes de la localité d’Abomey-Calavi au Bénin, dont la banalisation des violences, la non-protection des survivantes, la normalisation du règlement à l’amiable des cas de violences, la culture du silence.

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« L’approche de travail adoptée par le consortium a constitué un des facteurs ayant favorisé le changement des normes »

M. Aouzou expert DSSRAJ est actuellement Chief of party du Projet de Promotion de la santé, droits sexuels et reproductifs, phase 2 (PSDSR2) à l’Associations béninoise pour le marketing social et la communication pour la santé (ABMS). Il totalise 15 ans d’expérience dans le développement et la gestion de  projets, d’établissement de partenariats stratégiques  et de mobilisation des parties prenantes de promotion de la Santé, Droits Sexuels et Reproductifs (DSSR) notamment les organisations de jeunes, les associations religieuses, les ministères sectoriels, les ONG locales, les zones sanitaires, UNFPA.

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Fondemsan Bénin – Les jeunes 15-24 ans au devant de la scène

<<Les défis rencontrés au cours de la mise en œuvre du projet sont liés à la réticence de certains leaders religieux qui n’ont pas encore compris que les jeunes ont des droits en matière de santé sexuelle et devraient décider eux-mêmes de leur avenir en matière de sexualité […] les fidèles écoutent les leaders religieux quand ils leur donnent des conseils>> Pulcherie ACHADE nous explique les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre du projet au Bénin.

 

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– Des dialogues transformateurs pour empouvoirer les femmes et les jeunes filles en Guinée

La question des violences faites aux femmes et filles reste préoccupante en Guinée ; tant elles n’ont pas le droit de bénéficier de la planification familiale et de disposer de leurs corps ! Les jeunes filles et femmes sont formées principalement pour servir leurs maris au détriment de leur bien-être. Face à ces inégalités, la Convergence pour le développement durable (CODD) a mis en œuvre un « projet d’animation des dialogues constructifs en VBG/DSSR ». Ce projet a consisté à identifier et former des jeunes filles et femmes issues de groupements dans une commune de Conakry (Matoto) afin d’animer des conversations transformatrices et insuffler des changements de comportements ; une initiative soutenue par le Projet Féministes en Action avec le soutien de l’Agence Française de Développement.

Par elles et pour elles

 

Matoto est l’une des communes les plus peuplées de Conakry où beaucoup de violences faites aux femmes et filles sont enregistrées. Pour mener à bien le projet, dix groupements de femmes et jeunes filles ont été identifiés avec l’appui de l’autorité communale. 

Après identification, chaque groupement a été amené à sélectionner deux jeunes filles/femmes selon des critères de dynamisme, d’engagement et de connaissances sur les thématiques des violences basées sur le genre (VBG), des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour participer à la formation et animer des conversations transformatrices avec leurs pairs.

L’objectif est d’amener les jeunes filles et femmes, à travers un dispositif communautaire, à insuffler elles-mêmes des changements de comportements en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans leurs milieux. Cette approche permet de favoriser l’autonomie des filles et femmes dans la prise de décisions en lien avec leurs droits sexuels et reproductifs et contre les violences faites aux femmes. Le dispositif communautaire a consisté à animer périodiquement des dialogues transformateurs dans la commune de Matoto.

Des binômes femmes et jeunes filles en action pour faire libérer la parole

 

Les vingt jeunes filles et femmes issues des dix groupements ont été formées par deux spécialistes sur les VBG, les DSSR, les techniques de communication, l’organisation des séances de conversation transformatrices, la collecte d’informations. 

Lors de la formation, les participantes ont été mises en binôme. Chaque binôme a présenté un plan de travail d’animation des dialogues transformateurs. A la suite, les binômes ont été déployés dans différents quartiers de la commune de Matoto avec l’appui de deux superviseurs pour animer les conversations transformatrices. Au total 30 séances ont été réalisées avec 533 personnes touchées, 65 cas de VBG signalés et 86 personnes référées à la clinique de l’AGBEF et à la BlueEcoute de Kaloum. 

Grâce à ces conversations et aussi à l’appui de l’Office de protection genre, enfance et mœurs (OPROGEM), des changements ont pu être observés.

– Retour de Women Deliver 2023 : ne rien céder aux mouvements anti-droits

Les espaces mondiaux qui rassemblent les féministes sont nécessaires pour créer des liens entre activistes et renforcer leur capacité collective à promouvoir l’égalité de genre, dans un climat de confiance et sur la base de valeurs communes. Il était donc important pour Equipop de se rendre à Women Deliver, l’un des plus grands rassemblements du monde pour les droits des femmes et l’égalité de genre et un rendez-vous de ralliement vibrant pour les mouvements féministes de tous les continents. 

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