VSS

– Voix des femmes : la parole au service de l’empouvoirement des femmes en Mauritanie

A l’occasion des 16 jours d’activisme contre les VSS, découvrez 7 associations partenaires d’Equipop, engagées contre les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest.

 

Voix des femmes est une organisation féministe mauritanienne née de la volonté d’unifier les mouvements féministes mauritaniens. Voix des femmes est à l’image des féministes qui composent l’organisation: plurielle ! L’objectif de l’organisation est sans équivoque : déconstruire le patriarcat. Pour ce faire, l’outil de prédilection des membres de Voix des femmes est la non-mixité. L’association crée des espaces d’expression libre, de débats, de réflexion, d’écoute, d’échange et de sororité exclusivement réservés aux femmes mauritaniennes ou vivant en Mauritanie. Chez Voix des femmes, déconstruire le patriarcat passe également par la production de contenus féministes audiovisuels, des actions de plaidoyer et des activités de sensibilisation et de formation.

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– Soutenir la révolution des filles : le Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée

A l’occasion des 16 jours d’activisme contre les VSS, découvrez 7 associations partenaires d’Equipop, engagées contre les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest.

 

En 2016, sept jeunes femmes créent le Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée (CJFLG) pour offrir aux filles un espace sûr et sécurisé dans lequel elles peuvent parler librement des violences qu’elles subissent et des changements qu’elles veulent voir advenir dans leur société. Aujourd’hui, le Club compte 11 salarié·e·s et plus de 500 membres dans tout le pays.

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– Sortir du silence avec Stop au Chat Noir !

A l’occasion des 16 jours d’activisme contre les VSS, découvrez 7 associations partenaires d’Equipop, engagées contre les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest.

 

En 2019, Bénédicte Joan, survivante d’une agression sexuelle, crée l’association Stop au Chat Noir afin de soutenir les jeunes victimes d’abus sexuels et d’inciter, promouvoir ou aider toute action visant à mettre fin aux violences sexistes et sexuelles. L’association tire son nom de l’expression ivoirienne «Faire chat noir», qui désigne la manière dont certains hommes s’introduisent dans la chambre d’une jeune femme pour obtenir des faveurs sexuelles, parfois sous la contrainte. Cette expression cache en réalité un phénomène de société bien trop banalisé aujourd’hui et souligne de nombreuses problématiques liées notamment au traitement et à la place des femmes dans la société ivoirienne. De nombreuses victimes de ce fameux chat noir ont du mal à mettre des mots sur ce qui leur est arrivé, voire à prendre conscience de la gravité des actes. C’est là que l’association intervient.

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– Taafé Vision : changer le scénario pour l’égalité de genre

A l’occasion des 16 jours d’activisme contre les VSS, découvrez 7 associations partenaires d’Equipop, engagées contre les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest.

 

Le cinéma est une source d’inspiration puissante. Il est à la fois un reflet de notre société et un levier pour en faire bouger les lignes. C’est la vision patriarcale de la société reproduite par le cinéma qui suscite l’envie de changement chez Azaratou Bance. Avec des ami·e·s du cinéma, elle fonde Taafé Vision en 2017. Association féministe, Taafé Vision se donne pour mission de défendre les droits des femmes par la création de films sans stéréotype, abordant des sujets écrits par des femmes pour l’ensemble de la communauté.

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– La Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement : libérer le pouvoir d’agir des femmes, lutter contre les violences

A l’occasion des 16 jours d’activisme contre les VSS, découvrez 7 associations partenaires d’Equipop, engagées contre les violences sexistes et sexuelles en Afrique de l’Ouest.

 

La Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement (FJAD) agit à tous les niveaux — individuel, communautaire et institutionnel — pour construire un monde dans lequel chaque personne peut s’épanouir librement, sans craindre les violences et discriminations sexistes. À l’origine de la FJAD, on trouve Viviane, Nadège et Benedicta, trois étudiantes de l’Université de Parakou souhaitant agir face à l’oppression, aux mariages forcés et au harcèlement subis par les jeunes Béninoises.

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Droits des femmes et élections européennes : retour sur l’évènement au CESE

Le 10 octobre 2023, Equipop était à l’évènement du CESE sur les enjeux liés aux droits des femmes à l’approche des prochaines élections européennes. Organisée par les présidentes des délégations aux droits des femmes et à l’égalité du CESE, de l’Assemblée nationale et du Sénat français, cette assemblée plénière est revenue sur l’importance de lutter contre les lobbys anti-choix. Dans le climat général de backlash, les intervenant·e·s ont mis en avant les enjeux principaux pour les élections de juin 2024 : unir les luttes féministes de l’UE, protéger les DSSR (Droits et santé sexuels et reproductifs) et renforcer la prévention et l’éducation.

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– Féministes en Action : écrire pour partager

20 – 22 Septembre 2023 – Dans le cadre du projet Féministes en Action (FEA), s’est tenu à Saly un atelier rassemblant huit organisations du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Equipop poursuit ainsi son soutien à ces organisations dans  la phase de capitalisation des expériences phares de leur projet. C’est pour elles l’occasion de développer des liens inter-organisations, de se nourrir de leurs expériences respectives et d’évaluer leur parcours depuis qu’elles sont soutenues par Equipop. LIRE LA SUITE

– Des dialogues transformateurs pour empouvoirer les femmes et les jeunes filles en Guinée

La question des violences faites aux femmes et filles reste préoccupante en Guinée ; tant elles n’ont pas le droit de bénéficier de la planification familiale et de disposer de leurs corps ! Les jeunes filles et femmes sont formées principalement pour servir leurs maris au détriment de leur bien-être. Face à ces inégalités, la Convergence pour le développement durable (CODD) a mis en œuvre un « projet d’animation des dialogues constructifs en VBG/DSSR ». Ce projet a consisté à identifier et former des jeunes filles et femmes issues de groupements dans une commune de Conakry (Matoto) afin d’animer des conversations transformatrices et insuffler des changements de comportements ; une initiative soutenue par le Projet Féministes en Action avec le soutien de l’Agence Française de Développement.

Par elles et pour elles

 

Matoto est l’une des communes les plus peuplées de Conakry où beaucoup de violences faites aux femmes et filles sont enregistrées. Pour mener à bien le projet, dix groupements de femmes et jeunes filles ont été identifiés avec l’appui de l’autorité communale. 

Après identification, chaque groupement a été amené à sélectionner deux jeunes filles/femmes selon des critères de dynamisme, d’engagement et de connaissances sur les thématiques des violences basées sur le genre (VBG), des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour participer à la formation et animer des conversations transformatrices avec leurs pairs.

L’objectif est d’amener les jeunes filles et femmes, à travers un dispositif communautaire, à insuffler elles-mêmes des changements de comportements en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans leurs milieux. Cette approche permet de favoriser l’autonomie des filles et femmes dans la prise de décisions en lien avec leurs droits sexuels et reproductifs et contre les violences faites aux femmes. Le dispositif communautaire a consisté à animer périodiquement des dialogues transformateurs dans la commune de Matoto.

Des binômes femmes et jeunes filles en action pour faire libérer la parole

 

Les vingt jeunes filles et femmes issues des dix groupements ont été formées par deux spécialistes sur les VBG, les DSSR, les techniques de communication, l’organisation des séances de conversation transformatrices, la collecte d’informations. 

Lors de la formation, les participantes ont été mises en binôme. Chaque binôme a présenté un plan de travail d’animation des dialogues transformateurs. A la suite, les binômes ont été déployés dans différents quartiers de la commune de Matoto avec l’appui de deux superviseurs pour animer les conversations transformatrices. Au total 30 séances ont été réalisées avec 533 personnes touchées, 65 cas de VBG signalés et 86 personnes référées à la clinique de l’AGBEF et à la BlueEcoute de Kaloum. 

Grâce à ces conversations et aussi à l’appui de l’Office de protection genre, enfance et mœurs (OPROGEM), des changements ont pu être observés.