DSSR

– L’empouvoirement en action dans le projet SANSAS

L’expérience du projet SANSAS illustre la puissance de l’entraide et de la cohésion dans un groupe. Des confidences des jeunes leaders impliqué.e.s émanent une dynamique collective forte, portée par un élan de solidarité mutuelle. « Pour moi, le projet SANSAS c’est la cohésion entre les jeunes, une solidarité qui s’est installée », exprime l’une d’entre elleux.LIRE LA SUITE

– Insuffler une perspective féministe à la conférence Francophone sur le VIH : retour sur l’AFRAVIH

La Conférence AFRAVIH est un espace de dialogue essentiel sur le VIH en Afrique francophone. Lors de la 12ème édition à Yaoundé, Equipop a plaidé pour insuffler une perspective féministe indispensable à la lutte contre le VIH et la défense des droits sexuels et reproductifs (DSSR). Nos interventions ont mis en lumière le lien entre l’égalité des genres et une riposte efficace, ainsi que l’importance d’impliquer les femmes, les jeunes et les minorités de genre pour l’effectivité des droits. LIRE LA SUITE

– Défense du droit à l’avortement dans l’UE – Equipop soutient “Ma Voix Mon choix !”

Plusieurs grandes organisations féministes européennes ont lancé “Ma Voix Mon Choix”, une initiative citoyenne européenne qui demande à l’Union européenne d’organiser un accès libre, gratuit et sans danger à l’avortement à toutes les personnes souhaitant y recourir en Europe. Dans un contexte où l’extrême droite, historiquement opposée aux droits des femmes et des personnes LGBTQIA+, vient réaliser des scores historiques aux élections européennes, Equipop soutient cette initiative cruciale pour garantir l’accès de tou·te·s à ce droit fondamental, et appelle à ce qu’elle soit signée et partagée par le plus grand nombre.LIRE LA SUITE

Notre corps, notre santé : l’exercice par les femmes de leurs droits à disposer de leur corps

Notre corps, notre santé est un projet de lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales (VGO) au Sénégal.  Il met en avant un problème épidémique, dont le traitement est émergent mais qui peine à être considéré comme un véritable enjeu de santé publique contributif aux décès maternels et infantils évitables : les violences gynécologiques et obstétricales.LIRE LA SUITE

De l’empouvoirement à une place effective dans les instances de décisions 

Entre 2021 et 2024, 90 jeunes femmes appelées auditrices ont interpellé les autorités sanitaires dans leurs districts respectifs, (Burkina Faso : Koudougou, Réo, Koupéla, Tenkodogo, Sénégal : Mbour et Matam) , pour demander l’amélioration des services de santé sexuelle et reproductive et une participations active et effective des jeunes dans les instances de décisions sur la santé. 

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– Conférence à Genève : face au backlash, renforcer les alliances pour un agenda féministe global

Mardi 21 novembre 2023, Equipop a organisé une conférence à Genève sur le thème « Face au backlash : Promouvoir les droits et la santé sexuels et reproductifs dans les espaces multilatéraux » en partenariat avec la Fondation Rosa Luxembourg et Sexual Rights Initiative. L’événement a accueilli une centaine de participant·e·s, en ligne et sur place, preuve d’un fort intérêt pour cet enjeu. Les discussions entre les panélistes d’horizons variés ont permis de dégager des pistes d’action, à travers notamment la création d’alliances multi-actrices et acteurs pour contrer le backlash sous toutes ses formes et dans toutes les instances multilatérales. 

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Des dialogues pour transformer Les idées reçues sur les DSSRAJ au Burkina Faso et au Sénégal

Suite aux restitutions des résultats des audits sociaux menées par les auditrices du projet Jeunes en vigie (JEV), des mobilisations communautaires et politiques ont eu lieu dans les 6 districts du projet entre août et octobre 2023. Aujourd’hui encore, les questions de non jugements, d’accueil bienveillant, de soins adaptés aux jeunes, de formations des prestataires de santé… restent préoccupantes dans les deux pays. LIRE LA SUITE

– Des dialogues transformateurs pour empouvoirer les femmes et les jeunes filles en Guinée

La question des violences faites aux femmes et filles reste préoccupante en Guinée ; tant elles n’ont pas le droit de bénéficier de la planification familiale et de disposer de leurs corps ! Les jeunes filles et femmes sont formées principalement pour servir leurs maris au détriment de leur bien-être. Face à ces inégalités, la Convergence pour le développement durable (CODD) a mis en œuvre un « projet d’animation des dialogues constructifs en VBG/DSSR ». Ce projet a consisté à identifier et former des jeunes filles et femmes issues de groupements dans une commune de Conakry (Matoto) afin d’animer des conversations transformatrices et insuffler des changements de comportements ; une initiative soutenue par le Projet Féministes en Action avec le soutien de l’Agence Française de Développement.

Par elles et pour elles

 

Matoto est l’une des communes les plus peuplées de Conakry où beaucoup de violences faites aux femmes et filles sont enregistrées. Pour mener à bien le projet, dix groupements de femmes et jeunes filles ont été identifiés avec l’appui de l’autorité communale. 

Après identification, chaque groupement a été amené à sélectionner deux jeunes filles/femmes selon des critères de dynamisme, d’engagement et de connaissances sur les thématiques des violences basées sur le genre (VBG), des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour participer à la formation et animer des conversations transformatrices avec leurs pairs.

L’objectif est d’amener les jeunes filles et femmes, à travers un dispositif communautaire, à insuffler elles-mêmes des changements de comportements en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans leurs milieux. Cette approche permet de favoriser l’autonomie des filles et femmes dans la prise de décisions en lien avec leurs droits sexuels et reproductifs et contre les violences faites aux femmes. Le dispositif communautaire a consisté à animer périodiquement des dialogues transformateurs dans la commune de Matoto.

Des binômes femmes et jeunes filles en action pour faire libérer la parole

 

Les vingt jeunes filles et femmes issues des dix groupements ont été formées par deux spécialistes sur les VBG, les DSSR, les techniques de communication, l’organisation des séances de conversation transformatrices, la collecte d’informations. 

Lors de la formation, les participantes ont été mises en binôme. Chaque binôme a présenté un plan de travail d’animation des dialogues transformateurs. A la suite, les binômes ont été déployés dans différents quartiers de la commune de Matoto avec l’appui de deux superviseurs pour animer les conversations transformatrices. Au total 30 séances ont été réalisées avec 533 personnes touchées, 65 cas de VBG signalés et 86 personnes référées à la clinique de l’AGBEF et à la BlueEcoute de Kaloum. 

Grâce à ces conversations et aussi à l’appui de l’Office de protection genre, enfance et mœurs (OPROGEM), des changements ont pu être observés.