En ce moment, impossible de passer à côté des manifestations d’un patriarcat ultranationaliste et réactionnaire qui se met beaucoup en scène, partout sur le globe. Des regroupements hétéroclites d’États, d’organisations issues de l’extrême droite, de mouvements religieux fondamentalistes et de grandes fortunes conservatrices s’appuyant sur des financements importants continuent à dessiner un agenda anti-genre et antidémocratique. Ces acteurs infiltrent les espaces de prise de décision et de dialogue jusqu’à s’inviter dans des rassemblements pour l’égalité de genre comme en a témoigné la présence de l’ex-présidente hongroise, figure emblématique des mouvements anti-droits, à la dernière édition de Women Deliver à Kigali.
Document de positionnement d’Equipop
Les 16 Jours d’activisme contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) sont un moment clé pour sensibiliser et mobiliser autour des différentes formes de violences faites aux femmes. En 2024, sous le thème « Riposter et se reconstruire après les violences », nous soulignons non seulement l’importance de la résistance face à l’injustice, mais aussi les stratégies de guérison face aux violences gynécologiques et obstétricales (VGO). Un combat que nous menons activement au Sénégal à travers notre projet « Notre corps, notre santé ».
Les Violences Gynécologiques et Obstétricales (VGO) sont une réalité pour de nombreuses femmes sénégalaises. Ces actes, souvent perpétrés dans un climat de silence et d’impunité, ont des conséquences dévastatrices sur la santé physique et mentale des victimes. Pour faire face à ce fléau, des initiatives innovantes voient le jour, parmi lesquelles les Cercles de Parole se distinguent par leur approche unique et leur impact.