Les Violences Gynécologiques et Obstétricales (VGO), longtemps passées sous silence, ont été au cœur d’une journée de sensibilisation au Lycée Jean Mermoz du Sénégal, organisée dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Cet événement a révélé une jeunesse éveillée, déterminée à combattre ces pratiques qui portent atteinte à la dignité et aux droits fondamentaux des femmes.
Cette rencontre était la première d’une série d’événements à venir, visant à sensibiliser les élèves de plusieurs lycées du Sénégal. L’objectif est de créer un réseau de jeunes engagé·es et informé·es, prêt·es à se mobiliser contre les violences gynécologiques et obstétricales
En ce moment, impossible de passer à côté des manifestations d’un patriarcat ultranationaliste et réactionnaire qui se met beaucoup en scène, partout sur le globe. Des regroupements hétéroclites d’États, d’organisations issues de l’extrême droite, de mouvements religieux fondamentalistes et de grandes fortunes conservatrices s’appuyant sur des financements importants continuent à dessiner un agenda anti-genre et antidémocratique. Ces acteurs infiltrent les espaces de prise de décision et de dialogue jusqu’à s’inviter dans des rassemblements pour l’égalité de genre comme en a témoigné la présence de l’ex-présidente hongroise, figure emblématique des mouvements anti-droits, à la dernière édition de Women Deliver à Kigali.
Document de positionnement d’Equipop
Les 16 Jours d’activisme contre la Violence Basée sur le Genre (VBG) sont un moment clé pour sensibiliser et mobiliser autour des différentes formes de violences faites aux femmes. En 2024, sous le thème « Riposter et se reconstruire après les violences », nous soulignons non seulement l’importance de la résistance face à l’injustice, mais aussi les stratégies de guérison face aux violences gynécologiques et obstétricales (VGO). Un combat que nous menons activement au Sénégal à travers notre projet « Notre corps, notre santé ».