40 milliards de dollars pour l’égalité, au total, ont été annoncés à Paris début juillet 2021, dont 23 milliards de la part des États. Ce chiffre agrégé, impressionnant sur le papier, restera une abstraction si chaque engagement individuel ne se concrétise pas.
En Afrique de l’Ouest, comme dans d’autres régions du monde, on assiste à un renouvellement des combats en faveur de l’égalité de genre, avec l’émergence de voix féministes jeunes qui lient de nouveaux répertoires d’action aux luttes historiques pour les droits des femmes.
Palwasha est arrivée en France avec sa mère Anissa, à la fin du mois d’août, aux lendemains de la prise de Kaboul, par les Talibans en Afghanistan. Du fait de leurs engagements, notamment en faveur des droits des femmes, toutes deux étaient particulièrement menacées. Leur évacuation a pu avoir lieu grâce à un élan de sororité venue de France, auquel Equipop a pris part. Depuis le Sud de la France, Palwasha poursuit sa mobilisation féministe.
Depuis 2017, Equipop travaille avec l’OOAS au déploiement de la subvention FONDEMSAN destinée à soutenir des actions de mobilisation citoyenne et politique en faveur des droits et de la santé sexuels et reproductifs de adolescent·e·s et jeunes en Afrique de l’Ouest Francophone. Elise Petitpas, Responsable du programme chez Equipop fait le point !
Interview avec Lawali Amadou, chef du projet, Jama’a Jar (Round 1) au Niger qui a bien voulu répondre à quelques questions que nous lui avons posées. Dans cet échange, il revient sur le caractère innovant du projet, les changements apportés et les défis.
Equipop et le collectif Droits humains pour tou·te·s s’associent à l’occasion de la Journée internationale des droits humains, le 10 décembre 2021. Nous organisons un dialogue digital, de 17h à 18h30, entre des représentant·e·s d’institutions diverses afin de faciliter la bascule vers l’utilisation d’un langage non-discriminant. Nous prendrons en prenant pour exemple particulièrement significatif l’abandon du terme « droits de l’Homme » au profit de l’emploi de « droits humains ».LIRE LA SUITE
Ce 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le sida, les associations sont unanimes : la pandémie de COVID19 met en péril les progrès accomplis en matière de lutte contre le VIH/sida, notamment en termes de dépistage. Dans le même temps, cette crise aggrave les inégalités et les violences liées au genre. Tous ces enjeux sont intrinsèquement liés. Il est donc plus important que jamais de faire converger les agendas, à travers une approche féministe.
Comme chaque année dans le monde depuis plus de vingt ans, associations et réseaux féministes vont se mobiliser fin novembre pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. En France, la manifestation aura une importance particulière, à cinq mois de l’élection présidentielle, et alors que plus de 100 féminicides ont déjà été commis en 2021.Voici pourquoi Equipop, signataire de l’appel de #NousToutes, ira manifester cette année encore.
La campagne #JeVeuxSavoir – lancée en mars 2019 par les membres du réseau Alliance Droits et Santé avec l’accompagnement d’Equipop – a œuvré à ouvrir un dialogue citoyen et politique sur l’Éducation Complète à la Sexualité (ECS) des jeunes en Afrique de l’Ouest. Elle a permis de toucher plus de 9 millions de personnes en ligne et de déconstruire les idées reçues autour d’une thématique souvent taboue et sensible : l’information des jeunes sur leurs droits et leur santé sexuels et reproductifs.
15 jeunes Nigériennes, appelées “filles expertes”, ont porté le projet “La voix des jeunes filles” pour la déconstruction des mythes et préjugés sur la conjugalité, la natalité et la taille de la famille au Niger. Qui sont-elles et comment font-elles face aux réticences socio-culturelles qui entourent ces questions ? Des témoignages parlants, qui soulignent l’importance d’impliquer les jeunes femmes à tous les niveaux des projets qui les concernent.