Célestin Compaoré, un acteur clé de l’Alliance au Burkina

 

 

Celestin Compaoré est le Président de l’ONG SOS/Jeunesse et défis au Burkina Faso. 

 

 

 

Cette association membre d’Alliance Droits et Santé et partenaire d’Equipop, accompagne la jeunesse burkinabè à travers des programmes dédiés à la santé, au genre et au renforcement des capacités.

 

1 – Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir membre d’Alliance Droits et Santé et ainsi un partenaire d’Equilibres & Populations ?

 

Ce qui nous a motivé à devenir membre de l’Alliance a été de faire partie d’un groupe de personnes qui partagent les mêmes valeurs et travaillent sur les mêmes problématiques que nous. Cela fait plus de 10 années que je travaille sur les questions liées aux femmes et aux jeunes filles et pouvoir travailler avec d’autres structures sur ces thèmes est très enrichissant.

Connaître Equilibres & Populations a été une réelle opportunité. Les formations données dans le cadre de l’Alliance étaient en lien avec nos actions et correspondaient exactement à nos besoins organisationnels.

 

2 – Qu’est-ce que vous a apporté jusqu’à aujourd’hui ce partenariat ?

 

Equilibres & Populations nous a beaucoup apporté au plan institutionnel, programmatique et renforcement des capacités.

Au niveau organisationnel, cela nous a notamment permis de mieux mener nos actions en direction des jeunes filles. En effet, grâce à ce renforcement nous avons pu voir où étaient nos points forts et nos faiblesses, nous permettant ainsi de nous développer et de mieux définir notre organisation tout en gardant toujours en tête la question des jeunes filles.

En plus de cela, nous avons pu renforcer nos capacités de plaidoyer, en individuel et avec Alliance Droits et Santé.

 

De façon plus générale, grâce à ce partenariat nous avons connu d’autres structures de la société civile qui mènent la même lutte que nous et que l’on ne connaissait pas. Nous avons pu mutualiser nos forces et efforts en direction des jeunes filles, et partager nos expériences.

Ce partenariat avec différentes structures a également été très fructueux en interne. Nous avons pu optimiser nos compétences, améliorer la répartition du travail, mais surtout la qualité de notre prestation. C’est ça qui est le plus important.

Grâce à ce partenariat et à notre travail en réseau, nous avons pu obtenir dans certaines communes, à travers la mobilisation sociale, de vrais engagements en faveur des jeunes filles, comme la Mairie du 12ème arrondissement de Ouagadougou qui s’est officiellement engagée pour la prise en compte des jeunes filles en situation de vulnérabilité dans les prochains plans d’action communaux.

C’est donc un partenariat très utile. Je dirai même un grand atout pour nous tous et toutes.

 

 

4 – A votre avis quel est le futur de ce partenariat ?

 

Le futur nous le voyons bien tracé. Nous voulons continuer à travailler ensemble, main dans la main, et à partager nos expériences, notre vision commune et nos capacités au bénéfice des jeunes filles.

La continuité de ce partenariat va aussi nous permettre de comprendre comment nous pouvons continuer à améliorer nos missions et notre structure, capitaliser sur ce que nous avons appris et partager notre expérience avec les autres.