Vendredi 10 juin notre délégation ouest-africaine était invitée dans l’émission de Claire Hédon Priorité Santé sur RFI, pour une émission consacrée à la planification familiale en Afrique de l’Ouest !
Je connais Equipop depuis plus de 10 ans. On a travaillé ensemble pour la première fois dans le cadre d’un atelier de plaidoyer qu’Equipop organisait avec 3 ou 4 pays de l’Afrique de l’Ouest où j’étais conseillère régionale en plaidoyer et communication pour les changements de comportements. Le Bureau de l’UNFPA Dakar m’avait alors demandé de travailler sur ces thématiques avec des journalistes, des parlementaires et des responsables d’ONG.
Nous avons réalisé ensemble deux travaux. Le premier fut une étude sur les politiques, programmes et opportunités des filles dans le cadre des droits et santé sexuels et reproductifs au Niger. Puis, nous venons de valider une étude approfondie sur les interventions de santé au Niger en direction des adolescentes qui va nous aider avec nos partenaires à orienter la suite du programme national pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.
Nous l’avons partagée avec différents partenaires de différents secteurs, tant au niveau de la société civile que du gouvernement. Au niveau des recommandations, certaines ont commencées à être mises en œuvre, d’autres l’étaient déjà. C’est une étude vivante qui donne des pistes de travail pour nous, mais aussi pour l’ensemble des partenaires. C’est bien d’avoir un document avec des données que l’on peut utiliser et qui compile ce qui avant était simplement dit.
Oui. Et d’ailleurs, on a parlé de la possibilité de travailler ensemble sur un module de formations dans le cadre du leadership féminin.
Pour moi, c’est essentiel. Ça fait partie de notre stratégie de travail, en particulier à l’UNFPA Niger. Quand on est dans une logique de fragilité, comme c’est le cas du Niger où il y a des problèmes d’accès aux services de base en général et de sécurité, on est obligé de travailler avec la société civile. Elle est assez faible et on doit la renforcer. La société civile travaille de près avec les communautés et c’est très important. C’est comme une extension du bras de l’Etat qui n’arrive pas à couvrir toute la population. Ce partenariat est gagnant-gagnant, indispensable et quasiment incontournable.