A l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des MSF, 14 associations se sont regroupées en un collectif pour mieux prévenir et protéger les jeunes filles qui risquent de subir l’excision en France ou ailleurs dans le monde et sensibiliser les populations sur les conséquences de cette pratique.
Depuis 1983, la France s’est dotée d’une loi qui permet de poursuivre les auteurs et complices de mutilations génitales féminines. Mais, en matière de prévention, elle a des efforts à faire. Pour Sokhna Fall Ba, chargée de projet chez Equilibres et Populations, cette prévention doit commencer par une formation de tous les professionnels qui sont en contacte avec les victimes potentielles de mutilation génitale.
Plus de 130 millions de femmes dans le monde sont mutilées sexuellement et, chaque année, ce sont plus de 3 millions de fillettes ou d’adolescentes qui subissent cette pratique. En France, environ 60.000 femmes adultes vivent avec les conséquences de l’excision. C’est le cas de Mailé Koné, 38 ans. Cette Ivoirienne a dû fuir son pays. Grâce à la troupe théâtrale de la Maison des femmes de Saint-Denis, elle arrive aujourd’hui à surmonter la séparation d’avec ses filles. Elle témoigne, au micro d’Aram Mbengue.
Pour la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des MSF, Equipop et ses partenaires du collectif « Prévenir & Protéger » mettent un point d’honneur à mettre en avant l’expertise des diasporas. Reportage d’Aram Mbengue.