En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logé·e·s à la même enseigne, non seulement pour des raisons biologiques, mais aussi pour des raisons sociales, culturelles et économiques. Les stéréotypes d’un « sexe fort » et d’un « sexe faible » imprègnent encore les mentalités. Les préjugés liés au genre influencent les pratiques médicales, la recherche, l’enseignement et le comportement des patient·e·s.
Muriel SALLE est historienne, agrégée et docteure en histoire contemporaine. Elle enseigne à l’Université Lyon 1 (Faculté de Médecine, INSPE et UFRAPS) et à l’Université Lyon 2 (Master Egales) ainsi qu’à Sciences-Po Lyon. Ses recherches portent sur les questions de genre en éducation et dans le domaine de la santé. Sur ce dernier sujet, elle a notamment écrit avec Catherine Vidal « Femmes et santé : encore une affaire d’hommes ? » paru chez Belin dans la collection d’Egale à Egal. Elle est également engagée très activement dans diverses associations lyonnaises pour l’égalité des sexes et des sexualités.
Cette conversation est la 1er de la série de rencontres du cycle « Féminismes et Santé », lancé en novembre 2019 par Equipop. A travers ce cycle, il s’agit de s’imprégner des apports des approches féministes en matière de santé et d’en discuter les implications en termes de pratiques, politiques et programmes, y compris dans le champ de la santé mondiale.
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Muriel Salle revient en interview sur les grands points de son intervention :