VSS

Droits des femmes et élections européennes : retour sur l’évènement au CESE

Le 10 octobre 2023, Equipop était à l’évènement du CESE sur les enjeux liés aux droits des femmes à l’approche des prochaines élections européennes. Organisée par les présidentes des délégations aux droits des femmes et à l’égalité du CESE, de l’Assemblée nationale et du Sénat français, cette assemblée plénière est revenue sur l’importance de lutter contre les lobbys anti-choix. Dans le climat général de backlash, les intervenant·e·s ont mis en avant les enjeux principaux pour les élections de juin 2024 : unir les luttes féministes de l’UE, protéger les DSSR (Droits et santé sexuels et reproductifs) et renforcer la prévention et l’éducation.

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– Féministes en Action : écrire pour partager

20 – 22 Septembre 2023 – Dans le cadre du projet Féministes en Action (FEA), s’est tenu à Saly un atelier rassemblant huit organisations du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. Equipop poursuit ainsi son soutien à ces organisations dans  la phase de capitalisation des expériences phares de leur projet. C’est pour elles l’occasion de développer des liens inter-organisations, de se nourrir de leurs expériences respectives et d’évaluer leur parcours depuis qu’elles sont soutenues par Equipop. LIRE LA SUITE

– Des dialogues transformateurs pour empouvoirer les femmes et les jeunes filles en Guinée

La question des violences faites aux femmes et filles reste préoccupante en Guinée ; tant elles n’ont pas le droit de bénéficier de la planification familiale et de disposer de leurs corps ! Les jeunes filles et femmes sont formées principalement pour servir leurs maris au détriment de leur bien-être. Face à ces inégalités, la Convergence pour le développement durable (CODD) a mis en œuvre un « projet d’animation des dialogues constructifs en VBG/DSSR ». Ce projet a consisté à identifier et former des jeunes filles et femmes issues de groupements dans une commune de Conakry (Matoto) afin d’animer des conversations transformatrices et insuffler des changements de comportements ; une initiative soutenue par le Projet Féministes en Action avec le soutien de l’Agence Française de Développement.

Par elles et pour elles

 

Matoto est l’une des communes les plus peuplées de Conakry où beaucoup de violences faites aux femmes et filles sont enregistrées. Pour mener à bien le projet, dix groupements de femmes et jeunes filles ont été identifiés avec l’appui de l’autorité communale. 

Après identification, chaque groupement a été amené à sélectionner deux jeunes filles/femmes selon des critères de dynamisme, d’engagement et de connaissances sur les thématiques des violences basées sur le genre (VBG), des droits et santé sexuels et reproductifs (DSSR) pour participer à la formation et animer des conversations transformatrices avec leurs pairs.

L’objectif est d’amener les jeunes filles et femmes, à travers un dispositif communautaire, à insuffler elles-mêmes des changements de comportements en matière de VBG et de santé sexuelle et reproductive (SSR) dans leurs milieux. Cette approche permet de favoriser l’autonomie des filles et femmes dans la prise de décisions en lien avec leurs droits sexuels et reproductifs et contre les violences faites aux femmes. Le dispositif communautaire a consisté à animer périodiquement des dialogues transformateurs dans la commune de Matoto.

Des binômes femmes et jeunes filles en action pour faire libérer la parole

 

Les vingt jeunes filles et femmes issues des dix groupements ont été formées par deux spécialistes sur les VBG, les DSSR, les techniques de communication, l’organisation des séances de conversation transformatrices, la collecte d’informations. 

Lors de la formation, les participantes ont été mises en binôme. Chaque binôme a présenté un plan de travail d’animation des dialogues transformateurs. A la suite, les binômes ont été déployés dans différents quartiers de la commune de Matoto avec l’appui de deux superviseurs pour animer les conversations transformatrices. Au total 30 séances ont été réalisées avec 533 personnes touchées, 65 cas de VBG signalés et 86 personnes référées à la clinique de l’AGBEF et à la BlueEcoute de Kaloum. 

Grâce à ces conversations et aussi à l’appui de l’Office de protection genre, enfance et mœurs (OPROGEM), des changements ont pu être observés.

– Les caravanes féministes de causeries communautaires : rencontres avec Ramatoulaye et Irad

Depuis près d’un an, les militantes féministes de 8 pays d’Afrique de l’ouest, engagées avec Equipop dans le cadre du projet “Jeunes Féministes en Afrique de l’ouest”, sillonnent les routes de leurs pays. Elles partent à la rencontre des femmes et des filles en zones rurales pour écouter leurs préoccupations, difficultés, priorités et besoins spécifiques en termes de droits. Ce sont les caravanes féministes de causerie communautaires. Cette semaine, Equipop vous emmène à  la rencontre de deux de ces militantes : Ramatoulaye et Irad ! 

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Prévention et lutte contre les violences sexistes et sexuelles : des organisations burkinabè passent à l’action

Du 06 au 8 juin 2023, s’est tenu à Ouagadougou l’atelier de lancement officiel du projet “Se défendre : soutenir les femmes burkinabè et leurs organisations à lutter contre les violences sexistes et sexuelles (VSS)”. Le projet, soutenu par l’Agence Française de Développement, est déployé depuis avril 2023 par quatre organisations dont Equipop en cheffe de file, l’Association des Femmes Juristes du Burkina (AFJ/BF), l’Initiative Pananetugri pour le Bien-Être de la Femme (IPBF) et l’ONG Voix de femme (VDF). Les interventions auprès des femmes et des filles s’inscrivent dans une logique d’empouvoirement et de  prise en charge transformative. LIRE LA SUITE

– Fédérer les actions, une formule de la FJAD pour éliminer les violences sexistes et sexuelle

La Fondation des jeunes amazones pour le développement fait de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), son combat privilégié dans le Borgou, département du Bénin. En six mois l’ONG a outillé des acteurs et actrices de la lutte contre les VSS : Officiers de police judiciaires, Magistrats, Greffiers, Activistes féministes, Assistantes sociales pour la prévention et la gestion des cas de violences sexistes et sexuelles.LIRE LA SUITE