– Stratégie « genre et développement » à l’honneur à l’Assemblée nationale

– Stratégie « genre et développement » à l’honneur à l’Assemblée nationale

L’intégration de l’approche genre au sein de l’aide au développement française se poursuit. Le 5 juillet, un colloque à l’Assemblée nationale faisait le point sur le processus. Equipop y a activement participé, à travers son rôle de cheffe de file de la commission genre au sein de Coordination SUD.

En 2013, la France s’était dotée d’une « Stratégie Genre et Développement (2013-2017) ». Trois ans plus tard, se déroulait pour la première fois un événement au sein du parlement français pour traiter spécifiquement de la question. Grâce à l’impulsion de la délégation aux droits des femmes présidée par Catherine Coutelle, les orientations stratégiques en la matière ne seront donc plus uniquement discutées au sein des organes de l’exécutif.

 

Et si la mise en œuvre de la Stratégie Genre et Développement a donné lieu à plusieurs satisfactions, notamment en termes de prises de parole dans les enceintes internationales, la route vers l’intégration de l’approche genre dans la politique de développement est encore longue.

ACCROÎTRE LES FINANCEMENTS ET LE PORTAGE POLITIQUE

A travers son rôle de cheffe de file de la commission genre de Coordination SUD, Equipop a coordonné la position de la plateforme d’ONG sur la mise en œuvre de la « Stratégie Genre et Développement ». Cette dernière fut portée par le président de Coordination SUD, Philippe Jahshan, pendant le colloque.

  • après une phase de démarrage très intéressante, le processus doit désormais trouver une assise financière plus stable et plus conséquente,

 

  • le ministère des Affaires étrangères doit à nouveau assurer un fort portage politique menant à un renouvellement de la stratégie au-delà de 2017.

C’est désormais aux parlementaires d’entrer en action, à l’occasion du vote du budget de l’aide publique au développement cet automne. Equipop sera attentive aux débats au sein de l’hémicycle et apportera son expertise sur sollicitation des parlementaires.

 

Revoir l’intervention de Philippe Jahshan en cliquant ici