– VBG : De la sensibilisation au renforcement de capacité pour les victimes
Du 1er au 3 septembre 2021, l’ONG Voix de Femmes a organisé la deuxième session de formation de 50 femmes victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) et bénéficiaires d’Activités Génératrices de Revenus (AGR). Le principal objectif est de renforcer les capacités de ces femmes et filles victimes de Violences Basées sur le Genre (VBG) sur l’éducation financière et la gestion de microfinances.
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet: “Droits et santé des femmes au Burkina : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise Covid19”, 50 femmes et filles ont été capacitées en vue de renforcer leurs activités économiques. En effet, venues de 10 marchés et 20 gares routières des quartiers de la ville de Ouagadougou, elles ont suivi pendant trois (3) jours, des présentations sur la situation des VBG, sur les droits des femmes. Il a été aussi question de revenir sur les mesures de prévention de la Covid 19 qui a eu un impact économique et social sur leurs vies. Par ailleurs, elles ont bénéficié d’une formation sur les techniques et méthodes de gestion de leurs AGR.
Pour cette activité de renforcement de capacité, les animateur·trice·s de l’ONG Voix de femme sous l’accompagnement technique de Equipop ont identifié 200 femmes et jeunes filles (toutes victimes de VBG). En amont, des sessions de sensibilisation sur les violences et la Covid19 ont été réalisées au profit de ces femmes et jeunes filles, sélectionnées sur la base des références des animateur·trice·s.
Une éducation financière pour plus d’autonomie
Pour cette deuxième session de formation, les femmes et jeunes filles ont partagé leurs expériences respectives et reçu des orientations sur l’éducation financière. Aux dires de madame Aminata Traoré, une bénéficiaire, c’est une grande satisfaction d’avoir cet accompagnement. Elle indique que le projet vient à point nommé pour améliorer leurs conditions de vie. “Les femmes ont beaucoup de difficultés et sont victimes de plusieurs violences toutefois elles s’obligent souvent elles-même à garder le silence. Et très souvent elles peinent à s’en sortir dans leur commerce. On attendait vraiment ce projet” a-t-elle ajouté.
Au sortir des travaux, les jeunes filles et les femmes ont eu l’appui du personnel de la Caisse Populaire de Dapoya (sis à Ouagadougou) pour l’ouverture et l’actualisation des comptes d’épargne. Elles recevront chacune une somme de 50000 FCFA afin de rehausser leur économie et faire prospérer leurs AGR.