– ROAJELF Sénégal – En finir avec les VBG en milieu universitaire

– ROAJELF Sénégal – En finir avec les VBG en milieu universitaire

L’université est un milieu insoupçonné de violences basées sur le genre. De plus en plus de déperditions, d’abandon des études, de faible pourcentage d’inscription dans les écoles doctorales, sont observées chez les étudiantes au Sénégal.

Afin de mettre fin aux violences basées sur le genre en milieu universitaire, le ROAJELF Sénégal, dans le cadre du projet Féministes en Action, a ciblé les universités Alioune Diop de Bambey et Assane Seck de Ziguinchor pour y mener des activités de renforcement de capacités, de sensibilisations, d’écoute et de plaidoyer pour aboutir à l’adoption d’un pacte de lutte contre les VBG au sein de ces universités.

Mobilisation pour l’adoption d’un pacte pour la lutte contre les VBG

Le réseau a rencontré les autorités administratives et locales des départements dans lesquels se situent les deux universités, les autorités universitaires ainsi que des responsables d’étudiant·e·s. L’objectif de cette démarche participative et collaborative est d’amener ces acteurs et actrices à s’approprier le projet et participer activement à l’amélioration des connaissances des étudiant·e·s, des autorités et des personnels universitaires sur les VBG incluant la prise en charge des victimes.

Une démarche qui va faciliter, avec les autorités et le personnel universitaire, l’adoption d’un pacte pour la lutte contre les VBG dans ces universités et assurer la pérennité du projet.

« Le projet mettre fin aux violences basées sur le genre, vient renforcer le respect des droits des femmes et filles. Il va permettre de mettre en place un cadre juridique de protection des étudiantes contre le harcèlement sexuel et les VBG et aussi un cadre de prise en charge et de suivi des victimes de VBG dans les deux universités » confie Anne Marie NDIANE, Secrétaire générale du ROAJELF/SENEGAL.

A l’égard des autorités administratives et locales du département où se situent les universités, cette démarche au-delà de solliciter leur collaboration sur le projet, a été l’occasion d’échanger autour des cas de violences qui seraient portés à leur attention.

Aussi, le ROAJELF/SENEGAL a-t-il rencontré les représentant·e·s des étudiant·e·s afin de recueillir leurs avis et susciter leur forte implication dans la mise en œuvre des activités de renforcement de capacités, d’écoute et de plaidoyer prévues. Cette approche met, dans le cadre de ce projet, les étudiantes et étudiantes au cœur de la mobilisation et de la stratégie de communication.