– Des jeunes féministes francophones à la rencontre de Diene Keita, directrice adjointe UNFPA

Le 7 avril, Equipop a facilité une rencontre entre Diene Keita et une douzaine de jeunes féministes françaises et d’Afrique de l’Ouest. Une occasion privilégiée de mettre en lumière les enjeux d’accès aux droits et santé sexuels et reproductifs des jeunes, et leur place dans les processus de décision.

Cet échange se déroulait dans le cadre de la visite à Paris de Mme Diene Keita, directrice exécutive adjointe de UNFPA (agence référente DSSR de l’ONU) et Sous-secrétaire générale des Nations unies, pour le lancement du rapport annuel UNFPA. Aurélie Gal-Régniez, directrice exécutive d’Equipop ainsi que Lucie Daniel, experte plaidoyer, ont pris la parole aux côtés de Mme Keita au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et à l’ambassade du Canada en France.    Le jeudi 7 avril, une douzaine de jeunes féministes francophones (étudiantes, universitaires, activistes et membres de diverses associations) ont donc eu l’opportunité d’aborder une variété de sujets avec une représentante de très haut niveau des Nations unies.  La discussion s’est ouverte sur l’enjeu de la participation des jeunes dans les instances de décision. Les jeunes, et en particulier les jeunes femmes et les féministes, y sont encore trop peu présentes. Leurs idées sont rarement prises en compte et mises en œuvre, ce qui constitue un des obstacles à une approche plus intersectionnelle.   L’importance d’une co-construction avec la société civile a également été évoquée, notamment dans le domaine des DSSR, où le travail des associations a eu une influence non négligeable dans le passage d’une approche démographique à une approche par les droits. Cette approche reste évidemment à consolider et à développer. A ce titre, les perspectives féministes sont fondamentales, y compris au sein des processus onusiens, où les résistances sont parfois très fortes.

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Caractère systémique des violences

  Les participantes ont alors pu mettre en avant leurs différentes expériences, les challenges auxquels elles font face, et les mobilisations qu’elles ont impulsées, par exemple en matière d’éducation complète à la sexualité, de précarité menstruelle, de financements pour les associations féministes. Enfin, elles ont pu discuter des impacts du système patriarcal sur la prise en charge des violences basées sur le genre et des DSSR. L’immense majorité des prises de parole ont souligné l’aspect systémique de ces violences, et la nécessité de mettre en place des stratégies nationales et internationales transversales.    Pour conclure, l’UNFPA s’est engagé à partager ses ressources-clés, ainsi qu’à continuer ce dialogue privilégié. Dans un futur proche, les jeunes leaders féministes de France et d’Afrique de l’Ouest seront invitées à participer à des conférences régionales onusiennes. Equipop continuera de faciliter ces échanges, afin d’enrichir l’agenda pour les DSSR par une diversité de positionnements et de représentation.

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