– Des données pour agir contre les violences sexistes et sexuelles !

Les données sur les violences sexistes et sexuelles (VSS) sont indispensables pour comprendre le phénomène, ses causes, les conséquences, les besoins et les obstacles et ainsi élaborer et mettre en œuvre des politiques efficaces, adaptées et de qualité.

Après plus de six mois à comprendre le fonctionnement des systèmes de collecte de données sur les violences sexistes et sexuelles (VSS), les Ligues Ivoirienne, Béninoise et Nigérienne se sont mises en action pour commencer à bouleverser les dynamiques en place et ainsi à permettre aux associations et aux militantes de pouvoir trouver des réponses aux violences sexistes et sexuelles grâce à des données fiables.

  1. Une coalition d’associations féministes autour de la campagne de communication #COMPTERPOURTOUTES afin d’amplifier la visibilité sur le besoin de collecte de données quantitatives et qualitatives des VBG. Cette continuité, pertinente avec la campagne du projet Jeunes Féministes en Afrique de l’Ouest (JFAO), a permis de poursuivre la mobilisation sociale et de continuer à ouvrir le débat sur ces questions dans les médias. 
  2. Des journées militantes rythmées avec, des parcours d’obstacles, des activités questions/réponses, des boîtes à confession, de l’art thérapie et des création de chant ont été proposé aux participant·e·s pour ouvrir des moments d’échanges, écouter les survivantes et faire collectif pour lutter contre les VBG. 
  3. Des rendez-vous de plaidoyer afin de rappeler aux autorités les difficultés rencontrées par les survivantes et les acteur.rices engagé.es dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes et de les mobiliser pour un accès systématique et fiable des données sur les VSS. À titre d’exemple, au Bénin, la Ligue a travaillé avec l’OFFE (Observatoire de la famille, de la femme et de l’enfant) organisme qui manœuvre le Sidoffe (Système intégré des données relatives à la famille, la femme et l’enfant) pour réfléchir collectivement a quels indicateurs modifier et lesquels rajouter. Grâce à ce travail, la catégorie des violences gynécologiques et obstétricales a été ajoutée dans le système. En Côte d’Ivoire, des discussions ont été menées pour ajuster le GBVIMS (Gender Based Violence Information Management System). Mais le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant ne s’est pas engagé concernant une réforme du GBVIMS. Ce qui montre tout comme au Niger ou le contexte politique n’était pas favorable à un plaidoyer que la lutte est longue et que les besoins sont colossaux pour les OSC féministes militantes contre les VSS.

Le Fonds Féministes en Action (FEA), permet de fournir aux organisations féministes des ressources financières, humaines et matérielles pour les accompagner dans leurs luttes pour les droits des femmes et des filles. Dans le cadre du canal 3, des états des lieux ont été réalisés et conclusions imposent des engagements et des actions concrètes des Etats. 

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