– « La mobilisation de la jeunesse est essentielle si nous voulons construire des processus internationaux inclusifs »
Interview de Léa Thuillier de l’association En Avant Toutes.
Qu’ont de spécifiques les mobilisations de la jeunesse dans les processus internationaux ?
La mobilisation de la jeunesse est essentielle si nous voulons construire des processus internationaux inclusifs prenant en compte toutes les réalités et tous les vécus. Les idées et les revendications des nouvelles générations se heurtent encore trop souvent à une certaine infantilisation, voire un paternalisme basé sur l’idée que les adultes savent mieux ce qui est bien pour elles. Pourtant, ce sont bien les nouvelles générations qui devront se confronter aux grands défis sociaux, politiques et écologiques de demain. C’est plus que jamais le moment de les écouter !
Qu’a apporté la collaboration avec des activistes ouest-africaines ?
Mettre en réseau, faire du commun, faire collectif : c’est la clé. D’abord parce qu’unir nos voix permet un impact plus fort, les fait résonner plus loin et donne bien plus d’écho à nos revendications. C’est également pouvoir échanger sur nos réalités spécifiques et surtout communes. En amont du FGE, En avant toute(s) a organisé #HearYouthVoices, un événement inter-associatif pour rassembler les jeunes militant·e·s français·es et ouest-africain·e·s. Un travail riche et pertinent qui a permis l’élaboration de 11 recommandations communes sur quatre thématiques : DSSR, lutte contre les violences sexistes et sexuelles, lutte contre les cyberviolences et prévention. Ces recommandations ont été présentées à la ministre Elisabeth Moreno lors d’un live Instagram, visionné par plus de 15 000 personnes.