– Un projet pour l’émergence de jeunes filles et femmes leadeuses au Burkina en contexte de Covid-19

Du 26 au 28 janvier 2021, s’est tenu l’atelier de conception de l’action et de lancement du projet “Droits et santé des femmes au Burkina Faso : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise Covid 19”. Trois jours d’intenses travaux qui se sont soldés par une cérémonie de lancement officiel du projet.

Mis en œuvre par  un consortium d’ONG et d’associations, le projet dénommé « Droits et santé des femmes au Burkina : prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise Covid19 » a été lancé officiellement le jeudi 28 janvier 2021. Il vise à renforcer l’empouvoirement des femmes et des filles les plus vulnérables en période de crise sanitaire (Covid-19). Ce, en améliorant leur leadership et la prise en charge holistique des Violence Basées sur le Genre (VBG). 

A terme, ce projet a pour objectif de renforcer le pouvoir et les capacités d’actions des femmes afin qu’elles soient plus résistantes face à la crise et qu’elles deviennent des actrices de changement, dont les voix comptent dans les décisions. 

De l’atelier de conception de l’action à la cérémonie de lancement

Le 26, 27 et 28 janvier 2021, Equipop, l’Association des Femmes Juristes du Burkina Faso (AFJ_BF), Voix de Femmes (VdF) et Initiative Pananetugri pour le Bien-être de la Femme (IPBF) ont tenu un atelier de conception de l’action et de lancement du projet. L’objectif des travaux était de faire connaître le projet à l’ensemble des acteurs·trices et partenaires concernés en vue d’une meilleure appropriation, d’une réelle implication et synergie d’actions. 

Pour un empouvoirement des femmes burkinabè en période de crise et post crise covid19

“Droits et santé des femmes au Burkina Faso : Prévenir et réduire les vulnérabilités en contexte de crise et post-crise Covid 19” sera déployé au Burkina Faso sur une durée de deux ans. Il concernera trois régions que sont le Centre, le Centre-nord et les Hauts-Bassins et touchera plus de 170 000 bénéficiaires directs.

Concrètement, il s’agira d’abord d’assurer et d’améliorer la prise en charge holistique (médicale, juridique, judiciaire et psychologique) des femmes survivantes de violences basées sur le genre dans le cadre des restrictions liées à la pandémie COVID-19. Ensuite il sera question de renforcer l’empouvoirement des femmes et des filles face aux conséquences socio-économiques du Covid-19. Cela, en favorisant notamment l’émergence de jeunes filles et femmes leadeuses capables d’apporter un changement significatif et positif auprès de leurs pairs et de leurs communautés. Enfin, le projet s’attèlera à assurer l’intégration des droits des femmes et des filles et la prise en compte des besoins spécifiques des filles et des femmes les plus vulnérables, dans les mesures prises par les décideurs politiques lors de la riposte contre le coronavirus.

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