– Des parlementaires burkinabé·e·s formé·e·s à défendre les DSSR auprès du gouvernement !
Du 22 au 24 Juillet dernier, à Koudougou, cinq parlementaires burkinabè ont suivi une formation sur les politiques, programmes, engagements et instruments juridiques en Droits et Santé Sexuels et Reproductifs et Planification Familiale (DSSR/PF). L’objectif de cette formation était de rendre plus opérationnel·le·s ces élu·e·s dans leur propres interpellations des autorités et décideur·euse·s, lors des sessions parlementaires, à travers la veille et le suivi de l’action gouvernementale.
Cet atelier, organisé par un consortium de 4 organisations de la société civile – GASCODE, RAJS/BF, FONDATION RAMA et BURCASO – s’inscrit dans le cadre du projet Burkinbiwili, lancé en Novembre 2019. Ce projet vise à contribuer à la mise en œuvre des engagements politiques et programmes en Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescent·e·s et Jeunes (SSRAJ). Il consiste à favoriser la prise en compte des besoins de tous et toutes les adolescent·e·s et jeunes du Burkina Faso et couvre 5 régions (le Centre, le Centre-Ouest, le Plateau-Central, les Hauts-Bassins et la région du Sahel).
Cinq (5) parlementaires ont bénéficié d’un renforcement de capacités sur les différents instruments juridiques existants et les engagements nationaux et internationaux formulés par le Burkina Faso. Ceci fut l’opportunité, pour eux, de comprendre les enjeux liés aux DSSR des adolescent·e·s et jeunes (DSSRAJ), mais aussi le rôle qu’ils et elles peuvent et doivent jouer pour un respect effectif des engagements par l’exécutif.
Les parlementaires ont manifesté leur intérêt à participer, de concert avec les organisations de la société civile partenaires, au suivi des engagements. Ils se sont notamment emparé de dispositifs de suivi d’engagements de référence : le Scorecard et le Motion Tracker.
Des attentes ont également été formulées, pendant la formation, à l’égard des parlementaires. De ces attentes, le consortium relève, en particulier, le suivi du respect de l’engagement de l’Etat burkinabè à augmenter chaque année de 10% le budget alloué à la Planification Familiale. Par ailleurs, les député·e·s ont été sollicité·e·s pour participer à la restitution et à la valorisation des résultats d’audits sociaux réalisés en début de projet. Ces derniers ont mis à jour des cas de violation des droits en matière de santé sexuelle et reproductive des adolescent·e·s e et jeunes, y compris dans l’accès aux services de planification familiale.
Face à ces attentes, les parlementaires ont témoigné leur adhésion au projet et assuré de leur pleine implication dans la mise en œuvre des activités d’interpellation des autorités politiques au respect des engagements en faveur des DSSR/PF.