– CP – Equipop lance une grande mobilisation pour que la France fasse des droits des filles une priorité du G7 en 2019 !

– CP – Equipop lance une grande mobilisation pour que la France fasse des droits des filles une priorité du G7 en 2019 !

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Communiqué de presse

Paris, le 11 juillet 2018

A l’occasion de la Journée mondiale de la population et dans la perspective  de la présidence française du G7 en 2019, l’ONG Equipop interpelle le président de la République pour que la France fasse des droits des filles la thématique principale de ce Sommet et donne l’exemple en prenant des engagements financiers ambitieux. Cette pétition sera remise à Emmanuel Macron lors de la Journée internationale des filles, le 11 octobre 2018.

Equipop mobilise les citoyennes et citoyens pour interpeller le Président de la République à travers une pétition intitulée “Monsieur le Président, les droits des filles doivent être la priorité du G7 en 2019 !”.  

En juin dernier, le Sommet du G7, présidé par le Canada, a innové en faisant de l’égalité femmes-hommes une thématique transversale à l’ensemble des discussions. Pour la première fois depuis la crise financière de 2008, des engagements financiers ont été pris, notamment en faveur de l’éducation des femmes et des filles. Si ces annonces sont à saluer, les investissements doivent s’étendre à l’ensemble des secteurs, la résolution de la problématique éducative passant par la prise en compte d’autres enjeux. Notamment, la non-scolarisation des filles est très étroitement liée au non-respect des droits et de la santé sexuels et reproductifs. En effet, aujourd’hui encore, moins d’un tiers des filles en Afrique de l’Ouest atteignent l’enseignement secondaire. Or, les progrès des systèmes éducatifs ouest-africains sont considérablement ralentis par des facteurs tels que les taux élevés de grossesses non désirées et de mariages précoces, qui contraignent les jeunes filles à abandonner leurs études.

L’enjeu est donc d’approfondir la dynamique positive qui a émergé lors du G7 canadien en mettant notamment l’accent sur les droits des filles, qui subissent souvent une double discrimination, en raison de leur âge et de leur sexe. Or, lorsque leurs droits sont respectés, toutes les études montrent que leur contribution au processus de développement est très significative.

Cette pétition s’inscrit dans une mobilisation plus large de la société civile française et internationale en faveur de la transversalisation et de l’institutionnalisation des enjeux liés au genre au sein des instances du G7, et ce au-delà des seules présidences canadienne et française.

Contacts presse :

Nathalie Perrotin-Milla – Equipop

nathalie.perrotin@equipop.org – 01.85.08.05.19

Notes aux éditeurs et éditrices :

Equipop travaille depuis 1993 sur les sujets des droits et de la santé sexuels et reproductifs (DSSR) en Afrique de l’Ouest à travers la mobilisation des responsables politiques, l’impulsion de projets pilote et l’appui à la société civile locale. En Afrique de l’Ouest, nous animons un consortium de 21 associations réparties dans 6 pays (Bénin, Niger, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Sénégal). En tant que cheffe de file de la Commission genre de Coordination SUD, nous menons par ailleurs un plaidoyer pour la prise en compte du genre et des DSSR des femmes et des jeunes filles au sein de la politique étrangère française ainsi qu’au niveau européen et dans les enceintes onusiennes (Commission sur le statut des femmes, Commission pour la population et le développement).