Témoignages

– 50ème Commission sur la Population et le Développement : retour sur la participation de Célestin Compaoré, membre d’Alliance Droits et Santé

Célestin Compaoré, coordonnateur de l’association SOS Jeunesse et Défis, membre burkinabè d’Alliance Droits et Santé, a participé cette année pour la première fois à une commission de l’ONU. En quelques lignes, il a accepté de revenir sur les grands enjeux de ces négociations, ainsi que sur sa participation à ce forum international.LIRE LA SUITE

MONIQUE CLESCA : UNE PERSONNALITÉ ENGAGÉE POUR LES ADOLESCENTES NIGÉRIENNES

1-DEPUIS COMBIEN DE TEMPS CONNAISSEZ-VOUS EQUIPOP ET AVEZ-VOUS DÉJÀ EU À TRAVAILLER ENSEMBLE PAR LE PASSÉ ?

Je connais Equipop depuis plus de 10 ans. On a travaillé ensemble pour la première fois dans le cadre d’un atelier de plaidoyer qu’Equipop organisait avec 3 ou 4 pays de l’Afrique de l’Ouest où j’étais conseillère régionale en plaidoyer et communication pour les changements de comportements. Le Bureau de l’UNFPA Dakar m’avait alors demandé de travailler sur ces thématiques avec des journalistes, des parlementaires et des responsables d’ONG.

2-VOUS ÊTES AUJOURD’HUI REPRÉSENTANTE RÉSIDENTE DU BUREAU UNFPA NIGER. DANS QUELLES CIRCONSTANCES AVEZ-VOUS EU À COLLABORER AVEC EQUIPOP SUR LA THÉMATIQUE DE LA SANTÉ ET DROITS SEXUELS ET DE LA PROCRÉATION DES ADOLESCENTES ?

Nous avons réalisé ensemble deux travaux. Le premier fut une étude sur les politiques, programmes et opportunités des filles dans le cadre des droits et santé sexuels et reproductifs au Niger. Puis, nous venons de valider une étude approfondie sur les interventions de santé au Niger en direction des adolescentes qui va nous aider avec nos partenaires à orienter la suite du programme national pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

3-PLUS PARTICULIÈREMENT COMMENT A ÉTÉ UTILISÉE L’ÉTUDE « SANTÉ ET DROITS SEXUELS ET DE LA PROCRÉATION DES ADOLESCENTES AU NIGER » ET EN QUOI A-T-ELLE ÉTÉ UTILE ?

Nous l’avons partagée avec différents partenaires de différents secteurs, tant au niveau de la société civile que du gouvernement. Au niveau des recommandations, certaines ont commencées à être mises en œuvre, d’autres l’étaient déjà. C’est une étude vivante qui donne des pistes de travail pour nous, mais aussi pour l’ensemble des partenaires. C’est bien d’avoir un document avec des données que l’on peut utiliser et qui compile ce qui avant était simplement dit.

4-ENVISAGEZ-VOUS DE POURSUIVRE VOTRE COLLABORATION AVEC EQUILIBRES & POPULATIONS?

Oui. Et d’ailleurs, on a parlé de la possibilité de travailler ensemble sur un module de formations dans le cadre du leadership féminin.

5-PLUS LARGEMENT QUE PENSEZ-VOUS DES PARTENARIATS ENTRE AGENCES DES NATIONS UNIES, AUTORITÉS NATIONALES ET ONG ?

Pour moi, c’est essentiel. Ça fait partie de notre stratégie de travail, en particulier à l’UNFPA Niger. Quand on est dans une logique de fragilité, comme c’est le cas du Niger où il y a des problèmes d’accès aux services de base en général et de sécurité, on est obligé de travailler avec la société civile. Elle est assez faible et on doit la renforcer. La société civile travaille de près avec les communautés et c’est très important. C’est comme une extension du bras de l’Etat qui n’arrive pas à couvrir toute la population. Ce partenariat est gagnant-gagnant, indispensable et quasiment incontournable.